Au mois de mai dernier, la météo a été très capricieuse avec des températures estivales durant les premières semaines sur une partie du pays. Celles-ci se sont pourtant vite dégradé le reste du mois avec un record de pluie et un manque de soleil. Une bonne nouvelle pour les allergiques aux pollens, mais qui ne va pas durer longtemps. Avec le retour des beaux jours, les pollens de graminées se disperseront effectivement de manière importante sur toute la France, et ce, dans les prochains jours.

 

Une semaine qui s’annonce difficile pour les allergiques

En tête de liste parmi les premiers responsables de la maladie sur l’ensemble du territoire, les pollens de graminées, suivis de près par ceux des oseilles, des plantains et des orties. Du côté de la mer Méditerranée, on citera les pollens des pariétaires et ceux de chêne, ces derniers étant toutefois moins importants. Et sur la Côte d’Azur ainsi que sur une moitié du sud de la France, les pollens d’olivier seront à l’origine de pics d’allergies. Alors, gare aux allergiques aux pollens !

Mais est-ce que ce type d’allergie est inévitable ? Pas si on le diagnostique à temps. Au cours de son congrès 2003 à Paris, l’Académie Européenne d’Allergologie et d’Immunologie Clinique (EAACI) a dévoilé sa nouvelle campagne. Celle-ci vise à répondre aux questions fréquentes de parents de personnes allergiques en Europe et à améliorer le diagnostic de cette maladie.

 

bulletin alerte allergie

 

Dépistage précoce de l’allergie chez les enfants de la communauté européenne

En Europe, un enfant sur quatre est atteint d’une maladie allergique (eczéma, asthme, rhume des foins), l’une des affections les plus répandues chez eux avant les infections respiratoires. Ceux qui sont atteints d’eczéma par exemple souffrent généralement de démangeaisons et d’éruption cutanée. L’asthme se manifeste par les atteintes pulmonaires et des sifflements respiratoires. Les enfants atteints de rhume des foins, quant à eux, souffrent le plus souvent de démangeaisons au niveau des yeux et du nez ainsi que d’écoulement et d’encombrement nasal. Certains peuvent également être victimes de troubles digestifs, pouvant affecter le pharynx, la bouche ainsi que les lèvres.

Ces différents symptômes ne signifient pas forcément qu’ils sont allergiques, car il est avant tout nécessaire de réaliser des tests allergologiques pour confirmer si la maladie est chronique ou non. Si les tests se révèlent positifs, les patients recevront alors un traitement adéquat, l’idéal étant de le commencer tôt pour éviter de faire évoluer la maladie. Il est également conseillé de ne pas les exposer aux allergènes ou proposer certains aliments (en cas d’allergie alimentaire), responsables de la maladie (acariens, poils de chat/lapin, moisissures, œuf, arachide, soja, crustacés…). Cela évitera de provoquer une réaction allergique.

Par ailleurs, si un test n’est pas nécessaire lorsque les différents symptômes allergiques apparaissent, il le sera en revanche lorsqu’ils reviennent souvent ou deviennent sévères et inquiétants. Et contrairement à certaines idées reçues, il peut être réalisé sur tous les enfants, qu’importe leur âge.

Enfin, pour connaître le stade de l’allergie, seuls quelques allergènes seront utilisés étant donné que plusieurs d’entre eux sont de la même famille, et donc sont composés des mêmes éléments biologiques.

 

Consulter les bulletins d’alerte : http://www.pollens.fr/les-bulletins/bulletin-allergo-pollinique.php.